La cigarette électronique occupe une place importante dans le processus de sevrage tabagique. Cet outil permet non seulement aux fumeurs d’être sevrés, mais aussi de ne pas subir des effets secondaires néfastes sur le long terme. Une étude réalisée en Angleterre a permis de découvrir qu’il existe un moyen encore plus rapide et efficace pour aider les fumeurs à arrêter de fumer.

Le contexte de l’étude

Pour mieux comprendre le contexte de l’étude, il faudra avoir une idée de l’objectif des chercheurs ainsi que les critères qu’ils évaluent.

Quel était l’objectif de l’étude ?

L’étude, publiée dans la revue Addiction, a été réalisée en août 2023 par des chercheurs britanniques. Ces scientifiques ont choisi d’étudier cinq critères distincts.

Leur but était d’évaluer l’efficacité de chacun de ces points dans la réussite du sevrage tabagique grâce au vapotage. Concrètement, ils désiraient trouver une solution plus rapide et plus efficace qui aiderait les personnes qui tentent d’arrêter de fumer grâce à la cigarette électronique.

Plus de 1000 personnes (1214 exactement) s’étaient portées volontaires pour participer à cette étude. Toutes ces personnes s’étaient inscrites en ligne. Cependant, il y avait parmi elles des robots inscrits automatiquement et d’autres personnes enregistrées plusieurs fois.

Les chercheurs ont dû retirer les robots et les deux fois inscrit pour préserver la transparence des résultats qui seront issus de l’étude. En moyenne, les participants étaient âgés de 39 ans, la plupart (61 %) étant des femmes. Le nombre médian de cigarettes fumées par jour était de 18.

Quels sont les critères retenus par les chercheurs ?

Les critères retenus par les chercheurs sont des actions qu’ils ont décidé de mener à l’endroit des fumeurs pour identifier celle qui s’avère la plus efficace.

• prodiguer au fumeur des conseils sur son matériel
• entretenir le participant sur le taux de nicotine à choisir
• conseiller le fumeur sur les saveurs à choisir pour son e-liquide
• communiquer au fumeur des informations sur les inconvénients du vapotage.

La cinquième et dernière action consistait à soutenir le participant dans sa démarche d’arrêter de fumer en lui envoyant régulièrement de courts SMS.

Les résultats de l’étude

La majorité des participants (86 %) qui ont reçu des conseils sur les arômes à acheter ont pu suivre toutes les recommandations. Respectivement, 92 % et 94 % ont suivi les conseils concernant le modèle de cigarette électronique à prendre et le taux de nicotine. 94 % des personnes qui recevaient des SMS répondaient toujours pour prouver qu’elles ont lu.

Moins de 20 % des participants ont bien lu les e-mails qu’on leur envoyait en guise de soutien (point n° 5). En revanche, 70 % ont déclaré ne jamais les avoir reçus. Les personnes qui avaient reçu des conseils sur les arômes avec un SMS de soutien ont enregistré le taux d’abstinence le plus élevé soit 4 semaines. Ils représentaient 25 % de la population étudiée.

19 % des personnes qui ont reçu des conseils sur les arômes sans SMS ont réussi à arrêter de fumer. Ils étaient 15 % à être sevrés parmi ceux qui recevaient uniquement des SMS. L’étude montre que pour aider une personne à arrêter de fumer plus vite, il faut l’accompagner avec des conseils personnalisés sur les arômes et le soutenir avec des messages texte.

À la fin de l’étude, chaque participant a reçu un chèque-cadeau de 50 £. Cette somme devait servir à se procurer le matériel de vape.