La plupart des gouvernements et organisations mondiales de l’ONU n’approuvent toujours pas l’utilisation de la cigarette électronique. C’est le cas de l’OMS qui, dans son rapport affirme que ce produit peut causer beaucoup de dommages sur la santé des vapoteurs. Pourtant, elle ne dispose encore d’aucune preuve pouvant justifier cette opinion. Pourquoi l’OMS émet-elle alors une telle déclaration sur les e-liquides ? Quelle est la réalité de la situation ? Voici quelques précisions et explications sur le sujet !

Selon l’OMS, les inhalateurs électroniques de nicotine sont toxiques

Dans son rapport rendu public le mardi 27 juillet 2021, l’Organisation Mondiale de la Santé se positionne très durement sur les e-cigarettes. Selon les représentants de l’agence onusienne :

• il s’agirait d’un outil marketing très dangereux ayant pour rôle de promouvoir la consommation de la nicotine;
• les e-liquides sont toxiques et présentent un risque d’empoisonnement de la personne qui en fait usage;
• l’utilisation de ses produits de vapotage provoquerait des infarctus et d’autres accidents cardiovasculaires chez les adultes;
• la propagation des e-cigarettes pourrait freiner les progrès de la lutte contre le tabac;
• la présence d’arômes dans les inhalateurs de nicotine intéresse de plus en plus les adolescents.

Malgré toutes ces affirmations, l’OMS ne cite aucune source scientifique pour étayer ses arguments. Il faut donc croire que cette dernière s’est fixée pour objectif de mettre un terme à l’industrie des e-liquides, voire indirectement celle de la cigarette électronique.

Les adolescents comme cibles prioritaires des e-liquides

L’Organisation Mondiale de la Santé tire surtout la sonnette d’alarme sur les adolescents de moins de 20 ans. Dans son même rapport, elle déclare que les jeunes adultes accrocs aux e-cigarettes sont plus susceptibles de fumer plus tard. C’est pourquoi elle exhorte les gouvernements du monde entier à prendre des mesures adéquates afin d’interdire la vente de ce produit sur leurs territoires.

Cependant, il convient de noter que de nombreuses études ont déjà montré que les inhalateurs de nicotine sont 95% moins nocifs que le tabac. En plus, ils constituent une excellente option de sevrage pour ceux qui désirent arrêter de fumer. Avec ses deux allégations, l’OMS doit alors reconsidérer sa position sur les e-cigarettes.

Ce que l’OMS oublie dans ses propos

Dans ses propos, il semble que l’instance onusienne ait oublié certains détails qui mettent en avant les qualités de la cigarette électronique.

Le vapotage et le tabagisme sont deux termes différents

Avant toute chose, il faut préciser que les industries du vapotage et du tabac sont totalement indépendantes. Contrairement aux inhalateurs électroniques, les cigarettes classiques contiennent une grande quantité de produits chimiques nocifs et cancérigènes. Les produits de vapotage ne produisent donc pas de fumée et ne nécessitent pas de combustion.

Les experts reconnaissent l’importance des e-cigarettes

L’Académie Nationale de la Médecine fait partie des organisations ayant reconnu les effets positifs du vapotage sur la santé. De même, il faut souligner que les médecins et tabacologues spécialistes recommandent souvent ses produits aux patients qui souhaitent passer au sevrage. C’est la raison pour laquelle certains magasins et pharmacies ont leurs assortiments d’e-liquide.

Les jeunes qui vapotent ont moins de chance de fumer

Remplacer le tabac au profit de la cigarette électronique réduirait considérablement les risques d’expositions aux produits chimiques toxiques. Une étude récente de l’INSERM estime que les jeunes qui utilisent le vapotage ont 42% moins de chance de fumer. Pour couronner le tout, ce produit a permis à plus de 700 000 personnes à travers le monde de mettre fin au tabagisme.

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Un éventuel changement de position de l’OMS sur les e-liquides ?

Il est évident que l’OMS a joué un rôle primordial en ce qui concerne la lutte contre le tabagisme dans le monde. Toutefois, il est important de préciser que depuis l’avènement des e-liquides, le marché des cigarettes classiques a chuté de façon spectaculaire. Plusieurs médecins et scientifiques continuent d’étudier les e-liquides afin de prouver ses effets positifs sur la santé. D’ici à quelques années, l’OMS pourrait aussi changer d’avis et reconnaître l’importance des inhalateurs électroniques de nicotine.

En somme, la cigarette électronique est une alternative efficace qui regorge de nombreuses qualités. Elle constitue également un facteur important permettant de diminuer les risques d’addictions au tabagisme. Même si l’OMS prétend désormais le contraire, il est possible qu’elle développe prochainement, une vision objective sur les produits de la vape.